vendredi 30 janvier 2009

QUOI???!!! T'es pas sur Facebook?


Quoi ? EthicGarden n'a pas de Facebook? pas de Myspace ? Mais pfff, trop pas tendance !!! Ca me rappelle un peu : "T'as pas le minitel?""T'as pas de TamTam?" "T'as pas de portable?", ouais c'est déjà loin tout çà...
Bref EthicGarden est DEFINITIVEMENT tendance, donc EthicGarden EST sur FaceBook depuis 10 minutes maintenant, EthicGarden a un ami pour l'instant : moi. Ah non! Ca y'est 2 : Julie ! Ah ma Julie toujours 1ère à répondre présente !
Le coeur d'EthicGarden est donc ouvert sur Facebook (et ailleurs) n'hésitez pas à le demander en ami à contact@ethicgarden.com !

A-L.P

lundi 26 janvier 2009

J'AIME LES CHINOIS


Vendredi, petit tour au Salon Maison & Objet. Oui, intéressant, mais quelle déception de voir encore absente de nombreuses enseignes la notion de valeur éthique. C'est assez affligeant même. Tout ou presque est encore Made in China. Et c'est une aventure de trouver des fournisseurs sensibilisés aux nouvelles valeurs d'un commerce un peu plus responsable. Comme s'il était normal de faire travailler nos amis chinois, indiens, vietnamiens et thaïlandais pour des salaires ridicules, de marger outrageusement sur le dos de leurs conditions de travail et de leur dignité. Sans parler de l'empreinte écologique !
J'ai fait part de ma déception à un créateur peu scrupuleux de ce "détail" (pas de nom, je ne suis pas là pour çà). Réponse : "Quoi ? Vous n'aimez pas les Chinois? Seriez-vous raciste? Çà vient de Chine donc tout de suite vous nous cracher au visage? Ils sont heureux d'avoir du travail et au moins mon entreprise ne fera pas faillite. "
Que dire...que dire...Heuuu...C'est de ne pas aimer les Chinois que de refuser de les traiter en petites mains du monde occidental, de ne pas accepter ces territoires-usines à notre disposition? Bref, un peu chiffonnée la mémère. Heureusement je suis me rassurer auprès des "Zingueurs" marseillais et d'autres créateurs un peu concernés par la marche du monde. Le soir, les bébés couchés, j'ai ouvert une petite bouteille avec Javier. Il m'avait fait un bon plat de nouilles (chinoises) !

A-L.P

jeudi 22 janvier 2009

PANSER AUTREMENT ! Le flash !

Coup de coeur pour cette designer made in Lyon, Roxane Andrès ! Ses créations sont EXTRAordinaires, un vrai message caché sous ses bandages magiques, médicaux et certainement thérapeuthiques ! Allez faire un tour, ça vaut le détour : Panser autrement
A-L.P

Ciné : Nos enfants nous accuserons...Certainement !

Accusation en quelques chiffres :
  • Le déclin spermatique est de 50 % en 50 ans. (Source : Carlsen E. et al, 1992, British medical journal : 609-613 et Swan s.H., 2000, Environmental health perspectives, 108(10) : 961-966)
  • Notre alimentation influe de 30 % sur le réchauffement climatique. (Source : Centre interprofessionnel technique d’étude de la pollution atmosphérique, 2002)
  • 140 millions de tonnes d’engrais chimiques sont répandues dans le monde par an. (Source : FAO)
  • Rapport du 3 mai 2007 de la FAO : « (…) cultiver l’ensemble des terres arables du monde selon les préceptes de l’agriculture bio permettrait de nourrir l’humanité ».
Voir la bande annonce du film : NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONT

A-L.P

mardi 20 janvier 2009

Petite conversation avec...Aline de Pétigny !


A 45 ans, mère de 4 enfants, l'auteure et illustratrice Aline de Pétigny a fondé sa maison d'édition Pour Penser à l'Endroit. Elle est l'auteure de la série "Camille" aux Editions Hemma, de nombreux contes aux éditions Chantecler et des contes tels que "La Princesse et la Bergère"... Aline de Pétigny a eu la gentillesse de répondre aux quelques questions posées par EthicGarden. En toute simplicité.



EthicGarden : Qu'est ce selon-vous penser à l'envers ?
Aline de Pétigny :
Commencer les choses en se disant que c'est perdu d'avance.
EG: Le Best-seller de votre enfance ?
AdP :
Le voleur de lumière de Jany Saint-Marcoux
EG:L'importance de l'enfant qui sommeille encore en vous?
AdP :Il est assez présent, je pense qu'il ne sommeille pas trop ... ;-)
EG:Qu'est ce qui vous tourmente lorsque vous pensez à l'avenir ?
AdP :Ce n'est pas vraiment du tourment .. non, c'est de la curiosité plutôt, voir comment l'humain va sortir de tout ça ....
EG:Qu'est ce qui vous rassure lorsque vous pensez à l'avenir ?
AdP :L'humain est capable du pire ... mais aussi du meilleur ... je préfère penser au meilleur.
EG:Une illustration qui marque un enfant, c'est une illustration qui...
AdP :...sait le faire entrer dans l'univers de l'illustratrice/teur
EG:Comment personnellement cultivez-vous votre jardin éthique ?
AdP : En étant le plus possible cohérente . Ecouter certaines chansons dont les paroles me touchent (contre vents et marées (Françoise Hardy), Trenet, Fugain, ...). La méditation, la lecture (les 7 lois spirituelles du succès par exemple).
EG:Le petit mot de la fin :
AdP :Merci de ce questionnaire qui permet un moment de pose et de reflexion ... ce qui est toujours bon !
Bonne année 2009 (ainsi que les suivantes !) toute pleine de rêves et de bonheurs
Aline

Retrouvez quelques ouvrages de l'Editeur "Pour Penser à l'endroit" sur la Boutique EthicGarden, Rayon "Déco, papeterie, librairie".

Les auteurs de l'éditeur "Pour Penser à l'Endroit" ont signé "Plumes vertes" l'appel conjoint des auteurs français proposé par GreenPeace. Tous les livres sont imprimés dans la région de stockage et chez des imprimeurs Imprim'vert. Les ouvrages ne sont conçus que de papiers FSC, PEFC ou recyclés. "Pour penser à l'Endroit" est membre depuis 2007 de "1% for the Planet" et ainsi reverse 1 % de son chiffre d'affaires à des associations environnementales.

A-L.P

samedi 17 janvier 2009

Wicho, un ethic-bonnet pour el frio !


Je crois que je serais incapable de me rappeler quel chemin cybernétique m'a conduite jusqu'à Wicho. Peu importe, j'y ai trouvé de magnifiques bonnets colorés, ceux comme j'aime, qu'on ne veut jamais enlever et qu'on se fait toujours voler avant la fin de l'hiver !

Bref, petit flash cette semaine sur Wicho, malheureusement pour EthicGarden pas de taille enfant... officiellement. Car sous sa cape, Louis, Monsieur Wicho, m'a promis six petits bonnets specialement pour EthicGarden. Pas sympa çà?

Les bonnets Wicho sont fabriqués par de petits artisans du sud du Chili, regroupés aux alentours de Temuco (région de l’Araucania). La marque travaille essentiellement avec les populations Mapuche, qui souffrent de l’isolement rural, de rares ressources économiques, d’une faible capacité d’innovation et d’un accès au marché relativement faible.

Les produits Wicho sont élaborés avec de la laine de mouton. Ils sont filés, teints, tissés à la main ce qui permet de limiter les déchets textiles. Les couleurs des bonnets sont faites naturellement, par un procédé consistant à tremper les pelotes de laine dans des matières naturelles (comme des écorces d’arbres).

On aime. Définitivement. Découvrez les 6 petits modèles dans les jours qui viennent sur la boutique EthicGarden

http://www.wicho.fr/

A-L.P

lundi 12 janvier 2009

Courte lecture, longue réflexion

Un bon ami, encore, m'a fait suivre ce bien beau texte de Fred Vargas. Je vous laisse le plaisir de le lire à votre tour :

" Nous y sommes "
par Fred Vargas

Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire
avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.

Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes.
Mais nous y sommes. A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi. Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.

Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille – récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
S'efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d'échappatoire, allons-y.
Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.
Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peutêtre.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

Fred Vargas
Archéologue et écrivain

mercredi 7 janvier 2009

Pour les Vintage maniac's

Petite note du soir...
Ma chère amie Rachel, toujours un bon plan sous le coude à refiler, m'a dit d'aller faire un tour du côté d'un certain Arthur Circus, que çà devrait me plaire... Y'a rien à dire en fait , mais beaucoup à voir. Gros coup de coeur sur la page "vintage" !
Bonne et douce nuit...